Si le coaching se développe c’est qu’il répond aux enjeux actuels de restaurer les liens qui nous unissent.
Dès le début d’un coaching, la définition des objectifs aide le coaché à reconnaître et exprimer certaines de ses vulnérabilités sur lesquelles il va travailler avec son coach pour progresser pendant et après le coaching.
Au-delà des projections qui conduisent à voir, chez les autres, ce qui vient en fait de soi, cette capacité accrue à identifier ses propres vulnérabilités – et à en dépasser certaines – aide le coaché à voir de façon plus pertinente ce qui, chez l’autre, relève également d’une fragilité. Ceci est particulièrement vrai lorsque cette fragilité est similaire à celle sur laquelle il a travaillé avec son coach. Cela lui permet de réaliser que chacun recèle des failles avec lesquelles il peut alors entrer en empathie. Cette faculté d’empathie pour l’autre l’amène également à développer son aptitude à respecter idées, avis et croyances même s’il ne les partage pas au premier abord. Cela l’amène éventuellement à remettre en cause sa propre vision du monde en sachant se laisser influencer (au bon sens du terme) et poursuivre ainsi sa progression.
Développer son aptitude à rentrer en empathie et respecter l’autre, le conduit à adopter également cette posture pour l’Autre (avec un grand A) : le vivant dans son ensemble, la nature, la Terre…
Le coaching me semble ainsi pertinent et dans l’ère du temps car il contribue à comprendre plutôt qu’affirmer, respecter plutôt qu’exploiter et relier plutôt qu’opposer.