Compétition, Réussite et Estime de soi

Je regardais l’autre soir un très bon documentaire sur la comparaison des systèmes éducatifs en France, en Allemagne et en Finlande. Cela ne surprendra personne : la France compte parmi les champions de la sélection et de la compétition dès le plus jeune âge. Nos enfants sont sans cesse évalués, notés, comparés les uns aux autres.

Le statu quo de la compétition scolaire

J’ai toujours été choqué de voir figurer sur les bulletins de mes enfants outre leurs notes, la note moyenne et la meilleure note de la classe. Cela me laisse à penser que dans un tel système l’important n’est pas tant de découvrir, d’apprendre et de progresser mais surtout d’être « dans les bons », «  dans la moyenne » ou même « le meilleur ». D’autres systèmes (voir les pays scandinaves et en particulier la Finlande) ne notent pas les élèves avant le lycée et les appréciations ne sont pas partagées avec les autres élèves. Un tel système a permis à la Finlande non seulement d’obtenir les meilleurs résultats au sortir de son système éducatif, mais également d’alléger considérablement le nombre d’heures de cours pour y parvenir.

A quoi sert la compétition ?

29 competitionEst-il nécessaire de se comparer aux autres pour réussir ? Si la réussite se mesure à l’aune de ma position sociale, de ma richesse matérielle et de mon pouvoir, alors il est possible que l’esprit de compétition puisse me guider dans cette voie. En revanche, si réussir signifie avoir développé une bonne estime de soi, vivre en accord avec ses valeurs et en harmonie avec son environnement, alors je n’ai nul besoin d’être meilleur que les autres. Il est même probable qu’un fort esprit de compétition puisse être incompatible avec la recherche de synergie qui peut être un objectif de développement de mes capacités relationnelles.

La compétition est vieille comme le monde

J’entends déjà les commentaires de ceux qui argueront que l’esprit de compétition remonte à l’homme des cavernes ou même à la nuit des temps. Le comportement social de l’homme des cavernes n’était cependant pas exempt de solidarité et de travail collectif. De plus, nous évoluons aujourd’hui dans un monde hyper socialisé qui n’a plus grand-chose à voir avec la préhistoire. J’ai un peu l’impression que la croyance qui consiste à rechercher à être le meilleur provient archaïquement des temps anciens où il était préférable d’être le premier autour de la carcasse de mammouth pour être certain d’y trouver sa pitance. Je crois que cette image est de plus en plus dépassée. Aujourd’hui, fort heureusement, nous somme mûs par la recherche de l’accomplissement de soi. Or « ce que je suis », « ce que je deviens », ne se mesure pas, ne se compare pas nécessairement aux autres.
Mettons nous à la place de quelqu’un qui est en permanence en quête de faire mieux que les autres. Quels réels bénéfices espère-t-il tirer de cette quête ? Y-a-t-il réellement des résultats positifs à en attendre ? J’ai le sentiment que trop de gens, pris dans la tourmente de la compétition, n’ont pas pris le temps de chercher des réponses à ces deux questions.

La compétition peut avoir des conséquences néfastes sur l’estime de soi

En revanche, il est prouvé que la compétition peut avoir des conséquences délétères sur l’estime de soi. C’est singulièrement le cas dans le système éducatif français qui parvient à broyer littéralement des élèves, bons ou mauvais, par le jeu de la pression des notes et du classement et ceci dès le collège. La phobie scolaire conduit tous les ans des enfants à l’hospitalisation (perte de sommeil, crise d’angoisse, perte d’appétit) parce qu’ils sont submergés et agressés par la pression de ce système qui ne cesse de les positionner les uns par rapport aux autres.
Personnellement, j’ai acquis depuis longtemps la conviction que le fait d’évoluer dans un environnement fortement compétitif n’est que très rarement favorable au renforcement de l’estime de soi. L’estime de soi est au contraire renforcée par une feuille de route hautement personnelle : Suis-je dans un environnement favorable à mon développement ? Est-ce que j’agis selon mes valeurs ? Celui que je deviens me correspond-il ? Le fait de me comparer à autrui ne m’est d’aucune aide pour répondre à ces questions fondamentales.
Chacun dispose de ses propres drivers pour avancer dans la vie. Parmi les moteurs possibles d’évolution, la compétition peut représenter un objectif facile à comprendre et à appliquer mais elle nous masque souvent les questions fondamentales que chacun devrait se poser pour progresser personnellement.

Qu’est ce qui vous motive le plus dans un challenge : le résultat ou la position relative par rapport aux autres ?
Etes-vous soumis à la pression de la réussite sociale ?
Comment gérez-vous les situations pour lesquelles vous devez collaborer avec des personnes avec lesquelles vous êtes en compétition ?

Vous voulez aller plus loin dans la recherche de vos propres drivers? N’hésitez pas à me contacter. Utilisez pour ce faire l’espace prévu à cet effet en bas de cette page.

Harmonie et efficacité au sein d’une équipe

De quels moyens disposent les équipes professionnelles pour favoriser l’harmonie et l’efficacité dans une équipe, dans le respect de chacun de ses membres ?

Une équipe doit fondamentalement pouvoir reposer sur des bases solides en termes d’organisation :

  • Avoir une mission claire et motivante
    Qui soit comprise à l’intérieur et à l’extérieur de l’équipe
  • Disposer d’une vision sur la façon de remplir cette mission
    Sur un plan stratégique et des objectifs pour progresser concrètement vers cette cible
  • Définir les rôles et les activités de chacun p
    Pour contribuer à remplir la mission et atteindre les objectifs de façon tangible et mesurable
  • Disposer d’un système de pilotage
    Qui permette d’instruire les dossiers, de mesurer et partager les résultats et d’arbitrer les décisions à prendre.

Ces fondamentaux permettent de donner du sens au travail de l’équipe et d’assurer que chacun l’assimile et y contribue.
Pour améliorer l’efficacité et l’harmonie de l’équipe, il est également nécessaire que chacun de ses membres adopte une attitude appropriée lors de ses interactions avec les autres, qu’ils soient membres de l’équipe ou non.
Des compétences de savoir-être sont ainsi indispensables au fonctionnement harmonieux d’un groupe partageant une même mission.
Parmi ces compétences, il faut distinguer :

  • faire preuve d’une attitude ouverte et optimiste, savoir accueillir, écouter et respecter
  • démontrer de l’empathie et savoir se mettre à la place de l’autre
  • exprimer ce que l’on ressent et faire preuve d’assertivité

Faire preuve d’une attitude ouverte et optimiste

Il s’agit principalement, quelle que soit sa position hiérarchique, de considérer la relation comme celle de deux alter-egos. Cela implique, dès le premier contact, d’accueillir l’autre comme un égal.

Comme nous n’avons jamais l’occasion de refaire une bonne première impression, il faut apprendre à établir le contact : le regard, la posture et les mots que l’on prononce lorsque nous rencontrons quelqu’un pour la première fois. Ils sont déterminants pour la suite de la relation que l’on va entretenir avec la personne. Je recommande à ce sujet le très bon ouvrage de Nicholas Boothman : « Tout se joue en moins de 2 minutes » qui explique les meilleures pratiques pour établir le contact avec quelqu’un.

Dès la première rencontre et tout au long de la relation, le respect mutuel est par la suite important car il permet à chacun de se sentir reconnu dans son expression et dans son ressenti.
Une attitude ouverte et optimiste repose également sur l’écoute que l’on qualifie souvent d’active ou de non intrusive. Il s’agit d’être tendu vers la compréhension de ce que l’autre souhaite exprimer, sans jugement et en évitant au maximum toute interprétation déformante. Savoir écouter ne veut pas dire être passif ou se contenter de reformuler (ce qui est par ailleurs une façon très efficace de vérifier que l’on a bien compris).

Il faut également user du questionnement pour pénétrer dans les schémas de pensée de son interlocuteur qui parle avec son propre vocabulaire et fait référence à son propre contexte et à son propre environnement. Les questions que je pose permettent d’appréhender l’univers de l’autre et de replacer son expérience dans une carte du monde à laquelle je peux prétendre avoir accès parce que j’en détiens un certain nombre de clefs (vocabulaire commun, compréhension du contexte, analogies avec ma propre expérience…).

Certains prétendent qu’il faut laisser parler son interlocuteur pour arriver à le comprendre. Au contraire, je pense qu’il faut lui poser des questions sur le sens des mots qu’il emploie, sur le contexte et les conditions qui sous-tendent ses affirmations. Cela me permet de faire des analogies et des ponts entre nos deux cartes du monde et renforce la compréhension mutuelle.

Démontrer de l’empathie et savoir se mettre à la place de l’autre

Ceci est particulièrement important pour toutes les interactions nécessitant de convaincre ou de rechercher les motivations de son interlocuteur.
Si j’ai appris à me mettre « dans ses chaussures« , je sais ce que je dois faire pour lui confier un travail, le convaincre de participer à un groupe de travail ou l’inciter à faire les efforts que je lui demande. Je sais également accepter son point de vue lorsqu’il m’indique qu’il n’est pas en mesure de faire ce que je lui propose.
Cette aptitude est particulièrement importante pour :

  • entreprendre une négociation pour laquelle il est nécessaire de bien percevoir les enjeux de celui qui doit être considéré comme un partenaire dans la recherche d’une solution commune qui convienne aux deux parties
  • déléguer une tâche à quelqu’un. Il est alors primordial de comprendre que mon interlocuteur a besoin de s’approprier le contexte dans lequel la tâche confiée s’inscrit et comment son travail va contribuer à l’objectif général
  • motiver un membre de l’équipe. Il faut alors chercher à comprendre quelles sont les thématiques auxquelles la personne va être sensible. On peut s’appuyer pour ce faire sur des modèles comme le SONCAS qui schématisent, souvent assez sommairement, les motivations individuelles sur lesquelles on peut s’appuyer pour présenter les choses de façon à ce que cela « parle » à l’interlocuteur.

Exprimer ce que l’on ressent et faire preuve d’assertivité

C’est un facteur clef majeur de succès pour renforcer l’harmonie et l’efficacité au sein d’une équipe. Pour aller plus loin, vous pouvez lire l’article disponible sur ce blog : l’assertivité, la carte et le territoire.

Adoptez-vous une démarche participative pour construire et maintenir les règles de fonctionnement de votre équipe ?
Les membres de votre équipe sont-ils capables de confronter leurs points de vue (même s’ils sont différents) ?
Cultivez-vous, au sein de votre équipe, l’empathie, la libre expression de vos ressentis et le non jugement ?
Privilégiez-vous la recherche de solutions à la résolution des problèmes ?

Je propose d’accompagner les équipes professionnelles dans la recherche de l’autonomie. Cet accompagnement, décrit sur mon site vestateam.fr, se décline en deux axes :

  • le coaching d’équipe (associé éventuellement au coaching individuel)
  • la conception et l’animation de formations en management mettant particulièrement l’accent sur la qualité de la relation et l’autonomisation des individus.

Pour toute question relative à ces accompagnements, n’hésitez pas à me contacter en utilisant le formulaire de contact.

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Assurer la cohésion de votre équipe

L’assertivité, la carte et le territoire

assertivitéPartager un point de vue différent avec un interlocuteur peut être préjudiciable à la qualité de la relation ou au contraire nous permettre d’établir un échange fructueux qui enrichit et ouvre les horizons de chacun des protagonistes.

La carte et le territoire

Nous concevons fort bien que la représentation que nous nous faisons du monde est inévitablement différente de la réalité. Or nous pouvons avoir tendance à confondre la carte avec le territoire c’est à dire que notre représentation du monde a tendance à se confondre avec la réalité.
Dans ce cas, au lieu d’exprimer nos convictions, nos impressions ou nos sentiments, nous avons tendance à asséner des pseudo vérités soi disant intangibles pour exprimer nos perceptions.
Si deux interlocuteurs sont l’un et l’autre dans cette disposition et qu’ils ont une perception différente, cette situation conduit inévitablement à la confrontation. Deux réalités s’affrontent…

Différence de perception

Considérons le dessin suivant pour illustrer le propos.
27 assertivité2
Le monde se divise en deux catégories : ceux qui voient, sur ce dessin, une jeune femme et ceux qui y voient une vieille femme. Ceci illustre les différences de perceptions pour une seule et même réalité (l’image). Cette représentation (le territoire) peut donner lieu à une interprétation fort différente (la carte mentale que chacun se fait de la même image). Si chacun exprime ce qu’il voit comme étant la réalité applicable à tous, il se trouvera inévitablement quelqu’un pour ne pas partager la même perception. Si la personne exprime sa perception « personnellement, je vois dans ce dessin une femme jeune de trois quart dos portant un collier rouge », alors quelqu’un qui voit naturellement la veille femme pourra exprimer sa perception dans des termes similaires « moi je vois une veille femme avec un fort menton et un nez crochu ». Dans ces conditions le dialogue s’instaure et les protagonistes en arriveront très rapidement à la conclusion que les deux interprétations sont aussi valables l’une que l’autre parce qu’ils auront fait l’effort de comprendre le point de vue de leur interlocuteur. Ce faisant, ils auront, par ailleurs, enrichi leur propre carte du monde en étant à présent capable de voir, non seulement ce qu’ils percevaient initialement, mais également l’autre représentation possible de l’image.

Exprimer ses perceptions c’est respecter son interlocuteur

Cet exemple simple illustre les vertus de la communication non violente : exprimer ce que l’on ressent, ce que l’on pense, nos sentiments, plutôt que d’asséner des pseudos vérités qui ne sont que l’expression de notre carte mentale du monde.
«  je vois une jeune femme » est inaliénable, tangible, incontestable; c’est l’expression des perceptions de la personne qui s’exprime. « ce dessin représente une jeune femme » est éminemment sujet à interprétation, critiquable et subjectif. La première formule n’engage que la personne qui la prononce et ne peut mettre son interlocuteur en porte-à-faux, la seconde impose une représentation du monde que tous ne peuvent partager.

Faire preuve d’assertivité pour maintenir une relation durable

Il est possible de réagir de façon constructive face à une personne qui a tendance à vouloir imposer sa propre carte du monde comme une réalité :

  • reformuler, et demander à son interlocuteur de préciser son point de vue si nécessaire
  • accueillir le point de vue de son interlocuteur comme valable : « j’ai bien entendu ton point de vue et je comprends pourquoi tu penses ainsi »
  • exprimer son propre point de vue : « si tu me le permets, je souhaites t’exprimer mon propre point de vue qui se trouve être différent du tien ».

Notre interlocuteur, se sentant reconnu pour sa représentation du monde, n’a alors aucune difficulté pour débattre de la question puisqu’il n’est pas fait atteinte à sa propre carte mentale : je comprends et respecte sa perception. Le dialogue et l’entente peuvent alors s’engager.
La perception seule fait office de réalité pour chacun d’entre nous, ne pas la respecter c’est donc porter atteinte à l’identité même de la personne. Il est impossible d’aller à l’encontre d’une perception fusse-t-elle erronée : puis-je prétendre que mon interlocuteur ne ressent pas ce qu’il ressent ?
Faire preuve d’assertivité et savoir s’exprimer sans imposer sa carte du monde comme LA réalité sont des atouts incontournables pour rentrer en relation avec l’autre, enrichir son point de vue et être en mesure d’avoir une influence sur ce que les autres pensent ou perçoivent.
C’est une des clefs pour entretenir des relations interpersonnelles harmonieuses.

Et vous, êtes-vous en mesure d’exprimer vos sensations et perceptions plutôt que d’affirmer des pseudo-vérités ?
Pouvez-vous envisager d’entretenir des relations durables avec une personne avec laquelle vous n’êtes pas d’accord sur quelque chose d’important ?
Considérez-vous que des différences de points de vue et de perceptions sont sources de richesse et de créativité ?
Pour aller plus loin dans la communication non violente, l’assertivité et le développement de votre potentiel relationnel, contactez-moi pour un accompagnement personnel, un séminaire de cohésion d’équipe ou une formation en management par l’autonomie et la qualité de la relation. Vous pouvez utiliser pour ce faire le formulaire de contact disponible en bas de cette page.
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Délégation par les appétences et les compétences

26 delegation apétences 1Dans un de mes derniers articles, je présentais l’importance de savoir compter sur les autres. Encore faut-il donner les moyens à la personne à qui l’on demande de l’aide d’accomplir sa tâche. Bien trop souvent, nous sommes amenés à confier certaines activités à un tiers pour être finalement déçus du résultat obtenu.

Les principaux écueils de la délégation

Schématiquement, la raison d’un échec suite à la délégation d’une tâche provient de 2 types de facteurs : soit la personne est insuffisamment compétente pour faire ce qu’on lui demande, soit elle n’en a tout simplement pas envie. Selon le cas, nous devons adopter une approche adaptée à ce manque de motivation et/ou de compétence. Max Landsberg dans son livre « The Tao of Coaching » nous propose une matrice très simple représentant le niveau de volonté et de compétence de la personne que l’on met à contribution selon une matrice comportant 4 cases.
25 delegation apétences 2La matrice s’utilise comme suit :

  1. Commencer évaluer la motivation de la personne et ses compétences pour réaliser la tache. Ceci vous permet de positionner la situation dans la matrice
  2. Identifier le style d’interaction à utiliser pour arriver à un résultat satisfaisant
  3. Œuvrer sur le long terme à augmenter les compétences et la volonté de la personne

Les clefs d’une délégation efficace

Mon expérience m’amène à penser que les clefs d’une activité bien déléguée reviennent à :

  • Briefer la personne sur le contexte général. Pourquoi son action est importante pour atteindre un dessein plus large.
  • Présenter l’objectif confié à la personne. L’objectif doit être spécifique, mesurable, atteignable et daté. Expliquer comment le travail de la personne contribue à l’objectif général. Demander à la personne de reformuler l’objectif, les enjeux, les attendus
  • Reconnaître et mettre en valeur les résultats et les accomplissements. Suivre et éventuellement contrôler mais savoir laisser faire lorsque c’est possible. Conférer le maximum d’autonomie.

Déléguer une tache c’est respecter la personne (capacité, contraintes, savoir faire) mais également prendre en compte ses appétences c’est à dire donner à faire ce que la personne aime faire.
Un des facteurs de réussite d’une bonne délégation c’est de savoir gérer sa propre frustration de ne pas faire soi-même.

Déléguer pour gagner du temps

On a souvent l’impression que déléguer des activités, surtout si elles sont complexes, prend trop de temps. J’entends souvent des personnes me dire : « si c’est pour l’expliquer à un autre, j’ai aussi vite fait de le faire moi-même ». Le plus souvent cette impression est fausse. Déléguer est certes un investissement mais on a toujours tendance à surévaluer le temps qu’il faut pour passer le relai à quelqu’un. Avec le temps, on se rend compte  que cela prend bien souvent moins de temps qu’il n’y paraissait au départ. De plus, une fois qu’on a expliqué un contexte, il n’est plus nécessaire d’y revenir pour les activités suivantes qui relèvent du même contexte. De la même façon, à force de déléguer à une personne, on devient intime avec ses compétences, son savoir-être et sa façon d’appréhender le travail qu’on lui confie. Au fur et à mesure des collaborations avec cette personne, la délégation va très sensiblement s’accélérer aussi bien en termes de passage de relai qu’en ce qui concerne l’obtention des résultats attendus.
Vesta Team propose un cursus de formation pour bien travailler en équipe. La délégation est au cœur de cet enjeu.
Pour plus d’information concernant nos formations et nos accompagnements, n’hésitez pas à me contacter (utiliser le formulaire en base de votre écran).

Savoir Compter sur les autres

Dans un article traitant de la distinction entre équilibre et harmonie, j’abordais le caractère dynamique et la vocation durable de l’harmonie. Pouvoir compter sur les autres est crucial pour inscrire la recherche de l’harmonie dans une bonne dynamique car il me semble difficilement concevable d’entreprendre une telle quête en ne comptant que sur soi-même.

Partager et utiliser la complémentarité

Savoir compter sur les autresAu sein du groupe de jazz dans lequel j’évolue en tant que guitariste, je partage la responsabilité de maintenir la ligne harmonique (la succession des accords du morceau) avec le bassiste. Lui et moi sommes chargés de jouer de façon coordonnée ce qui constitue l’ossature du morceau. Ce qu’il est important de comprendre c’est que nous nous partageons la tache. Il est en charge de jouer certaines notes de l’accord, notamment la fondamentale qui en est la composante principale, ce qui me laisse la possibilité de jouer d’autres notes de façon à constituer une expérience auditive la plus riche possible. Quand le bassiste improvise, il me revient alors de reprendre à ma charge les notes qu’il jouait jusque là. Ainsi, nous sommes en tout point complémentaires et solidaires pour maintenir et enrichir l’harmonie.

Faire des demandes claires

Maintenir l’harmonie au sein d’un couple, d’une équipe ou d’un groupe c’est faire preuve de cette solidarité, se montrer disponible et flexible mais également savoir demander, partir du principe que l’on peut compter sur les autres. La rapidité avec laquelle chacun est capable de s’adapter pour conserver l’harmonie du groupe et la confiance que l’on porte à ceux qui y contribuent sont les clefs de cette dynamique.
Demander quelque chose à quelqu’un qui compte pour moi c’est lui permettre de grandir mais aussi de tenir une plus grande place dans l’écosystème de ma vie. C’est également, à cette occasion, la possibilité pour elle ou lui de me faire plaisir, de me soulager ou tout simplement de partager quelque chose avec moi. Au fil de nos interactions, nous entretenons et nourrissons une relation sincère et constructive.

Impliquer l’autre

Beaucoup de personnes semblent souffrir de ce que leur proches ou leurs collègues ne leur proposent pas leur aide lorsqu’ils en ont besoin. Je constate bien souvent que ces personnes n’ont pas su exprimer suffisamment clairement leur besoin envers les personnes sur lesquelles elles aimeraient pouvoir compter. Savoir demander simplement, directement, sans utiliser de sous-entendus, sans marquer ni rancœur, ni ressenti négatif, c’est ouvrir la porte aux autres, leur permettre de rentrer dans mon univers et me témoigner que je compte pour eux. Les activités qui m’étaient jusque là exclusivement dévolues, deviennent un travail d’équipe ; mon écosystème s’agrandit et la dynamique de l’harmonie peut s’installer. J’ai créé un sentiment d’appartenance qui implique que chacun se sent concerné. D’une tache individuelle, pauvre en interaction, j’ai fait un travail d’équipe avec toute la synergie que cela implique.

Est-ce que la synergie a un sens pour vous ?
Avez-vous le sentiment de gagner en plaisir et en efficacité lorsque vous créez du lien et impliquez d’autres personnes ?
Estimez-vous que vos demandes sont suffisamment claires lorsque vous demandez à quelqu’un de vous aider ?
Souhaitez-vous parvenir à travailler en équipe de façon plus fluide et naturelle ?
Pour toute information complémentaire, n’hésitez pas à me contacter. Pour ce faire vous pouvez utiliser le formulaire disponible plus bas sur la page.

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Proposer une vision et lâcher prise sur le comment

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Pour vos domaines de vie : équilibre ou harmonie ?

Dans les différentes disciplines du développement personnel, on parle souvent de l’équilibre vie professionnelle / vie personnelle comme d’un moyen de « s’accomplir », d’avoir « plus de temps pour soi », de « savoir faire la part des choses » notamment entre la carrière et la famille.
Je propose de travailler sur les domaines de vie à une maille beaucoup plus fine que la simple dichotomie des espaces professionnels / personnels.

La fragilité de l’équilibre

En bon musicien, guitariste de surcroît, je préfère parler d’harmonie des domaines de vie que d’équilibre. La notion d’équilibre me renvoie personnellement une image assez figée et finalement fragile : une fois l’équilibre établi, j’ai un peu l’impression que le moindre événement perturbateur peut le mettre en péril.

La dynamique de l’harmonie

L’harmonie, quant à elle, implique que les composantes de notre vie s’emboîtent, s’adaptent, coïncident les unes avec les autres de façon à constituer un ensemble cohérent et porteur de sens. Cela signifie également que si une modification s’opère sur une de ces parties, la recherche de l’harmonie, cette dynamique d’adaptation de l’ensemble permet d’ajuster et d’accorder la place relative de chaque composante.
La recherche de l’harmonie peut ainsi être décrite comme une dynamique conduisant à adapter en permanence la place et la valeur relative de chaque partieEquilibre ou harmonie
En musique, l’harmonie est l’émission simultanée de plusieurs sons par un ou plusieurs instruments.
L’analogie avec les domaines de notre vie me semble évidente : à un instant donné, je souhaite que mes domaines de vie s’adaptent harmonieusement les uns avec les autres pour que l’impression d’ensemble aille dans le bon sens, que j’en sois content, qu’elle procure du plaisir et du bien-être tant pour moi que pour ceux qui me sont chers.

Trouver durablement l’harmonie dans votre vie

Le plus intéressant est la dynamique que cette harmonie permet d’introduire. Il nous est inconcevable d’imaginer une pièce musicale de 3 minutes pendant laquelle on entendrait les mêmes notes (aussi harmonieuses soient-elles) pendant tout le morceau ! En musique, l’harmonie porte non seulement sur les notes que l’on entend à un moment donné (accord) mais également sur la disposition et l’enchaînement des accords dans le temps. Dans nos domaines de vie, de façon silimaire, nous recherchons à trouver le bon accord à un moment donné mais nous souhaitons aussi pouvoir nous adapter au changement tout en conservant cette harmonie. Cela implique de travailler aux différents objectifs de nos domaines de vie dans le temps. Il faut dans le même esprit, réfléchir à sa mission personnelle pour toucher au sens que l’on veut donner à son existence. Ainsi, nous sommes en mesure de prioriser les choix que nous sommes amenés à faire à la lumière de notre mission et des objectifs que nous nous sommes fixés.
J’accompagne les hommes et les femmes dans la recherche de l’harmonie de leurs domaines de vie.
Pour plus d’information, pour une séance découverte, contactez-moi en utilisant le formulaire prévu à cet effet tout en bas de la page.